Une expérience missionnaire unique 

Elder Drollet

Bonjour, je m'appelle Elder Drollet mais au moment où vous lirez l’histoire de ma vie missionnaire à plein temps, j’aurai repris mon titre initial : Drollet Henry Herearii Nere, mais vous pourrez m'appeler Henry.

Je viens de la Polynésie française, de l'Île de Moorea (à côté de Tahiti, 18 km de distance). Je suis un convertis depuis 2011, cela a été l'un des plus beaux choix que j'ai jamais eu de découvrir l'Évangile de Jésus-Christ. Tous les membres de ma famille ne sont pas membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, seulement une partie mais je sais qu'un jour ils y entreront et je pourrai enfin me faire sceller à eux. Oui je ne suis pas encore scellé à ma famille. Quelle chance pour vous qui êtes scellés : j'ai vu, je vois et je verrai toujours les bénédictions du scellement sur nos frères et sœurs.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore été, restons fermes à cela, cette bénédiction viendra au moment convenable.

Avant d'avoir reçu ma lettre de partir en Mission, j'ai participé à quelques départs en mission de cousins et amis du lycée. A un moment donné, j'ai rencontré leurs parents et l'une des mères m'a dit : ‘Je prierai et je jeûnerai pour que tu puisque rejoindre la même mission que mon fils, en Afrique de l'Ouest : Bénin Cotonou Mission.’

Je lui ai répondu : ‘D'accord Tata, nous verrons cela.’

Avant même que je reçoive ma lettre, je savais que je partirai loin, très loin de chez moi. Le lettre est alorsarrivé et j’ai pu y lire : ‘... vous servirez dans la Mission Bénin Cotonou pour 24 mois...’. J'étais content mais quelques membres de la famille surtout ma mère étaient inquiets. Ma mère a recherché sur internet des informations sur le Benin, et elle put lire, marqué en grand : ‘Pays et berceau du Vodou ou de la Magie noire’ elle m'a alors demandé : ‘Tu ne veux pas changer l'endroit de ta Mission ?’. Alors je lui ai répondu : ‘Maman Crois-tu que Dieu peut m'amener dans un endroit en Guerre ou très dangereux ? Bien sûr que Non ! J'irai là-bas car Dieu a besoin de moi sur le continent Africain.’

Je suis partit en Mission et je n'ai jamais regretté cette décision. Bien-sûr, au début pour s'habituer à la vie missionnaire, le nouveau pays, la nouvelle culture, etc. C’était une difficulté mais ça va, l'habitude vient avec le temps.

J'ai reçu beaucoup d'expériences spéciales et spécifiques qui m'ont amenées à devenir meilleur. Qu'elles soient joyeuses ou tristes cela dit comme dans 1 Thessaloniciens 5 : 16 ‘Soyez toujours joyeux’, être Joyeux est un commandement, une invitation et surtout un choix.

Nous passons tous par des épreuves qui nous permettront d'atteindre notre potentiel divin qui est de devenir comme notre Père Céleste et son fils Jésus-Christ. L'invitation suprême de Jésus-Christ faîtes aux Néphites s'adressent aussi à nous : ‘C’est pourquoi, je voudrais que vous soyez parfaits tout comme moi, ou comme votre Père qui est dans les cieux est parfait (3 Néphi 12 : 48)’.

J'ai passé plus de 21 mois en Afrique de l'Ouest au Bénin et au Togo, mais la pandémie du COVID-19 m'a permis d'être bloqué et transféré dans la Mission Française de Paris. C’était bizarre car je devais m'adapter à la vie missionnaire mais en France (culture, climat, nourriture...) mais mes expériences missionnaires en Afrique m'ont permis d'aider dans la Mission Française de Paris, répondre aux prières des membres et des missionnaires, comprendre et surtout connaître et aider nos collègues missionnaires.

Les plus grands enseignements dont je me souviendrai toujours et qui resterons gravé dans mon cœur sont :

- Avoir un grand amour sincère pour tous les enfants de notre Père Céleste.

- Ce n'est pas l'endroit où l'on sert qui est important, mais comment nous servons qui la plus grande importance.

- ‘Le succès d'un missionnaire n'est pas lié au nombre de ses baptême mais c'est le service efficace.’ Président Gordon B Hinckley

- Toujours avoir confiance en Dieu en toutes choses (Proverbes 3:5, Alma 36:3, D&A 11-12).

- Avoir confiance en soi et ne jamais abandonner, toujours se relever.

- Toujours sourire car l'Évangile de Jésus-Christ est un message de joie et d'amour. Si on ne voit pas cette joie, alors notre œuvre sera vaine. Être joyeux et sourire car Victor Hugo disait : ‘Faire rire c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur terre, qu'un distributeur d'oubli.’ Et oui ! Un sourire est contagieux, alors rien de mieux que de sourire même si c'est difficile, un sourire sincère et lumineux.

Chères Frères et Sœurs, si vous sentez en vous ce même désir de prêcher l’Évangile allez-y, n’attendez pas de peur de regretter un jour. Si la peur et le doute vous hante alors regardez au plus profond de vous-même : Voyez et comprenez ce que Dieu vous a donné, vous avez le pouvoir de chasser la peur et le doute avec la foi en Jésus-Christ en plus de votre volonté et votre détermination.

Même si elle est infiniment petite vous pourrez les chasser, on a besoin de vous, je vous passe le flambeau missionnaire tout comme les anciens missionnaires me l’ont passé, je vous le tranmet avec Joie, détermination et avec un grand sourire.

Faites de votre mieux chaque jour, laissez-vous influencer par L’Esprit, laissez-vous baigner par la lumière du Christ, soyez fort et joyeux.

L’Humilité et la Joie seront l’une de vos plus grandes force mais le plus que je vous dirai c’est regarder en vous-même et chercher vos besoins et transformer-les en Force.

Je sais que Dieu vit, ainsi que son Fils unique Jésus-Christ vit, qu’ils sont parfaits, que le Saint-Esprit est notre Consolateur et notre Meilleur collègue Missionnaire, que la Vie Missionnaire est une Vie Unique et la plus rapprochée de notre Sauveur Jésus-Christ, je sais que vous pouvez le Faire et c’est au nom de Jésus-Christ que j’ai fait cela, Amen.