Car Sion doit croître en beauté et en sainteté…

Car Sion doit croître en beauté et en sainteté…

Le 26 avril 1832, Joseph Smith, le prophète, recevait cette révélation du Seigneur :

« Car Sion doit croître en beauté et en sainteté ; ses frontières doivent être élargies, ses pieux doivent être fortifiés ; oui en vérité, je vous le dis : Sion doit se lever et revêtir ses habits d’apparat » (D&A 82 :14).

Dans toutes les dispensations, le Seigneur a exhorté les saints à édifier Sion, et aujourd’hui plus que jamais, cette invitation s’adresse à chacun d’entre nous. Parfois nous pouvons penser que nous sommes trop jeunes, trop vieux, trop occupés, pas assez talentueux ou trop insignifiants pour aider à l’édification du Royaume. Ce n’est pas vrai ! Ces sentiments d’incompétence ne sont pas justes et viennent de l’adversaire. Chacun d’entre nous possède des talents que le Seigneur peut utiliser.

Alors comment pouvons-nous vraiment participer à la croissance réelle de l’Église? Comment puis-je, moi, être efficace dans mes efforts?

Harold B LEE, ancien président de l’Église, nous donne une réponse claire en enseignant que la force réelle de l’Église se mesure à la force du témoignage de chacun de ses membres (Rapport de la conférence d’interrégion du Mexique, 25-27 août 1972).

Une croissance réelle de l’Église signifie donc que chacun de nous reste fidèle dans son témoignage et actif dans son service, que nos jeunes restent chastes, que nos jeunes gens fassent fidèlement une mission, que nos jeunes gens et jeunes filles se marient au temple, restent forts dans la foi et élèvent une postérité juste. Cela signifie aussi que les jeunes convertis soient bien intégrés, nourris de la bonne parole et qu’ils trouvent des amis et du soutien dans l’Église et qu’on leur donne des occasions de servir.

Mes frères et sœurs, nous pouvons intégrer le souci de la croissance du Royaume dans notre vie de tous les jours. Je vous propose quatre actions qui nous permettront d’apporter notre force à l’Église :

  1. Cultiver le désir : Que nous soyons membre depuis peu ou depuis très longtemps, nous devons cultiver le désir de faire le bien, d’être bon, et de suivre l’exemple que Jésus nous a montré. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demandiez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15 :16).
     
  2. Se repentir : Sur notre chemin vers le salut, nous devons utiliser le don précieux du sacrifice expiatoire du Christ. Nous pouvons demander son aide pour changer. Le repentir est un processus durable qui apporte la progression réelle à l’âme. Elle n’exige pas seulement de nous que nous abandonnions nos péchés et nos mauvaises habitudes, mais elle implique aussi que nous nous engagions dans de bonnes actions à la place, et que nous tournions pleinement notre cœur et nos désirs vers Dieu.
  1.  Recevoir les ordonnances de l’Évangile : « C’est pourquoi, le pouvoir de la divinité se manifeste dans ses ordonnances. Et sans ses ordonnances, et l’autorité de la Prêtrise, le pouvoir de la Divinité ne se manifeste pas aux hommes dans la chair » (D&A 84 :20,21). Les ordonnances représentent des étapes essentielles dans notre vie, et notre but devrait être de rechercher l’ordonnance qui est la prochaine pour nous : pour certains, il s’agira du baptême, pour d’autres, d’aller au temple, pour d’autres encore, de renouveler leurs engagements en prenant consciencieusement la Sainte-Cène.
  1. Vivre notre conversion : « Et aussi sûr que le Seigneur vit, …tous ceux des Lamanites qui crurent en la prédication et furent convertis au Seigneur, n’apostasièrent jamais » (Alma 23 :6). Voilà le niveau de conversion que nous devons rechercher. Nous devons développer notre foi à un tel degré que, quoiqu’il se passe, quoiqu’il arrive, nous resterons fermes et ancrés dans l’Évangile de notre Sauveur Jésus-Christ.

Mes frères et sœurs, je sais vraiment que, individuellement et en tant qu’Église, nous pouvons croître en nombres et en justice personnelle, ce qui permettra à Sion de se lever et de se vêtir de ses vêtements d’apparat.